La Ville de Nice félicite l’artiste niçois Nicolas Bianco dont l’œuvre a été choisie comme trophée du meilleur talent de football 2020

Cette année, le trophée du meilleur talent de football 2020 a été remis à Erling Haaland, l’attaquant norvégien du Dortmund. Ce trophée, un ballon de football en marbre et or fin, est l’œuvre de l’artiste niçois Nicolas Bianco. Il sera désormais remis chaque année à ces nouveaux talents du ballon rond.

Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, et son Adjoint à la Culture Robert Roux, qui a rencontré Nicolas Bianco en décembre dernier, se réjouissent de voir une fois encore le projet d’un artiste local rayonner à l’international.

Nicolas Bianco est un artiste français autodidacte. Né à Nice, il est imprégné du travail d’artistes marquants de l’Ecole de Nice, Klein, Arman, Cesar, Sosno, Ben, Venet et bien d’autres avec lesquels il a découvert, très jeune, l’art contemporain et son pouvoir de transgresser la notion même d’œuvre d’art. 

De 15 à 30 ans, il se consacre à la gastronomie. En 2003 Nicolas Bianco possède deux restaurants à Nice.  Mais son attrait pour les beaux arts est le plus fort. Il y a 7 ans, il devient architecte d’intérieur. Attiré par les volumes, il s’oriente vers la sculpture comme moyen d’expression privilégié. Il s’intéresse avant tout aux symboles et icônes de la culture populaire et de la street-culture, qui ont bercé son enfance et son adolescence durant les années 80-90. 

Il donne forme à ses souvenirs dans ses sculptures en marbre, sortes de ready made précieux qui font revivre les années passées. L’objet matériel est au centre des attentions, mais l’artiste veut le transcender, il veut élargir son cadre et retarder le plus possible sa définition. Le simple objet devient alors une énergie, une émotion, une époque. Avide d’expériences sans cesse renouvelées, Nicolas Bianco a développé son esthétique en utilisant des techniques et des images innovantes et audacieuses. Il met en scène de façon lumineuse les grands classiques, avec une écriture moderne et dépouillée. Sa série d’objets « Nostalgie » représente chaque année marquante de sa jeunesse par l’objet symbole d’un apprentissage et d’une évolution de vie, tel le lego, le skate ou le panier de basket… Pour donner vie à ses œuvres, il utilise des matières nobles et brutes. Le marbre est ainsi devenu une évidence, ainsi que l’or qui vient le souligner. Ses lignes sont intemporelles, ses œuvres en marbre réveillent une nostalgie positive.

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