La Ville de Nice lance aujourd’hui l’expérimentation de l’assistant vocal « AlloCOVID ». Développé par la startup Allo-Média en collaboration avec les chercheurs de l’INSERM, ce nouvel outil, basé sur l’intelligence artificielle, propose dès aujourd’hui un numéro d’appel qui permettra aux Niçoises et aux Niçois d’être mis en relation avec un robot qui saura comprendre, interpréter les paroles de la personne et identifier, grâce à une série de questions, si la personne présente des symptômes du Covid 19, et ainsi l’orienter. Disponible 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, « AlloCOVID » peut gérer jusqu’à 1000 appels simultanés.
AlloCovid répond à un double objectif :
Proposer aux habitants un service de pré diagnostic du Covid 19, instantané anonyme et gratuit. Un véritable réflexe citoyen permettant d’orienter toutes les personnes soucieuses d’être rassurées ou de vérifier si leurs symptômes nécessitent un suivi particulier. Elles pourront ainsi adapter leur comportement, par exemple retour en entreprise ou à l’inverse maintien du confinement.
Améliorer le suivi en temps réel de l’épidémie, favoriser le désengorgement du 15, et par ricochet du SAMU, sont deux éléments pour accompagner la sortie du confinement par les collectivités locales. L’ensemble des données collectées est communiqué quotidiennement à Santé publique France. L’agence publique centralise les informations transmises par ces bots vocaux ainsi que les autres dispositifs existants comme maladiecoronavirus.fr, SOS médecins, réseau Sentinelle, etc. Une « boussole » pour accompagner la sortie de confinement, un outil d’aide à la décision pour les collectivités (tableau de bord, cartographie, granularité par code postal).
Une collaboration inédite et 100% française entre une collectivité innovante, le monde de la recherche et les entreprises
Anonymat et protection optimale des données
Ce partenariat donne toutes les garanties en matière de protection des données personnelles. Il permet de se servir de la puissance de l’intelligence artificielle (IA) et de promouvoir le traitement automatisé de millions de données. Une double démarche qui résonne comme un espoir, en attendant la mise au point d’un vaccin.
